——
en matidre de religion, que lF'adoration de ce taureau, je vous Vai
18 donte sa majesté (Table TII. ſig. . Vous
y voyez orne des bijoux les plus préciseux, réposant sur les cous-
fait re
sins les plus tendres, et entouré des principaux ministres du culte
qui s'empreéssent de le parfumer et de Fencenser.
Mais loin de s'en tenir à FPadoration de ce taursau, on pros-
tituoit encore les honneurs divins aux animaux les plus vils,
méêmeé les plus nuisibles, tels que le crocodils, Libis, le faucon, le
chien, le chat, ichneumon et à quantité d'antres, auxquels on
dédioit des temples, on dressoit des autels. Pour comble de ridi-
oule et d'absurdité, les Egyptiens n'étoient pas même d'accord sur
les objets de leur culte religieux, qui par cette raison varioit beau-
coup selon les diſférents lieux. Tandis qu'ane province ou une
ville adoroit le chat, et mettoit le chien à la chaine, Lautre divini-
soit le chien; ici on dressoit des autels au crocodile et on détestoit
Fichneumon, Iä on offroit des sacritices à Vichneumon et Von per⸗
sécutoit, on avoit en korreur le crocodile. Je vous prẽsente
bimage de ce culte bhigarre ot contradictoire. (Tab. IV. ſig. 1.)
II est vrai que d'après Finscription pompeuse du temple
d'Osiris à Sas que voici:
Je gcuis tout ce qui a éêté, ce qui est, et qui gera,; aucun mortol
a levé mon voile.
et d'après une autre noun moins magnifique du temple
d Iais Canope:
AToi qui es uns, et Tout, à la déessce Isis,