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voit encore. Les Rois, ses successeurs, adonnés au luxe et à la
débauche, comme on croit, ne nous sont guères connus, jusquꝰa
Chéops qui monta sur le trone en 2010. Ce Roĩ mérita bien de son
peuple par Fabolition d'une idolſtrie insensée, qni fut réötablie cé—
pendant par son ßſils, maiüs il ternit l'éclat de de wérite, en intro-
duisant un gouvernement absolu et despotique. C'est d'une ma-
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niere plus glorieuse que se diſstingua sou arriere petit⸗· ſils Asychis
ou Bocchoris, beau-ere de Salomon; ce Roi fit des loi sages et
des institutions tiles; Sabbaco, prince Ethiopien, qui envahit
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Egypte après la mort de Bocchoris, fut encore un de Rois les
plus dignes d'éloges, mais sous quelques- uns des roͤgnes suivants
PEgypte déouſtut visiblament; elle fut divisce, vers la ſin de ette
période, en douze petits royaumes, que Psammétique dans la suite
parvint à réunir. Les Egyptiens, séparés du commerce des autres
peuples, com me on vient de voir, étoient abandonnés à eux-méê—-
mes, àleurs propres moyens; et il étoit done naturel que leur
cuture intellectuelle se reasentit de cet isolement et qu'elle se dis-
tingnat par un caractère de singularité et méême do bizarrerie⸗
cest de quoi jo taclierai de vous faire juger en vous communiquant
quelques dotails sur leur leg
lation, leur constitution, leur reli—
gion eto.
Après la xéunion ci-· dessus mentionnéᷣe, un seul roĩ dit Pha-
raon, ou le sublime, regna én sonverain sur toute LEgypte; ces
pendant son pouvdir étoit tres-lLmité par certains statuts, uur Lob⸗
sServation desquelse les prôtres veilloient avee un soin extrêèmo⸗