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prindes Assyriens de cette période nous soit pen connue, nous 
avons lieu de supposer qu'ils ont régné paisiblement, sans ambi- 
tionner la gloire attachée à des exploits militaires- C'est pourquoi 
Ies historiens, qui de tout tems ont donné anx héros et aux con- 
quẽrants plus d'attention, qu'ils ne me semblent mériter, onit gardẽ 
un profond silence sur le regneé des successeurs de Ninias, ou les 
ont dépeints en général, comme des princes effswinés et volup- 
tueux, reproohe que vraisemblablement ces princes n'ont pas tous 
justiſis. Sardanapale, le dernier de ces rois, qui sans douté étoit un 
des plus luxurieux et des plus laches, détrôné par Arbace, son 
gouverneur dans la Médie, se brũla de déses poirx avece ses femmes 
ot avso tous ses trésors. 
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L'empire de Médie conservs, pendant un sidele à peu près, la 
souveraineté d'Assyrie et de Rabylone; après quoi ces deux royau- 
s'en rendirent iĩndépendants. ITIs furent cependant subjugunés, 
pour la seconde fois, parceque leurs souveérains s'érant livrés de 
nouveau au luxe, et à toutes sortes de débauches, avoient sapé eux- 
mémes les fondements de leurs tröänes. Daus tous ces om pires 
il y eut ceo oonflit perpétuel de factions et de complots, au mi- 
leu duquel les arts de la paix ne penyent ni prospérer ni pro- 
duire leurs effets bienfaisants. Aussi avons-nous peu à dire sur 
les progrès de cos peuples dans la civilisation.