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de lumiedre, de vie, de chaleur, de fertilité; ce furent encore en par·
tie les observations aſstronomiques des Chaldéms, dont la connois-
sance imparfaite sur la position et suxr le cours de quelques corps
oslestes des plus apparents, dégénéra en astrologie ot en divination,
et sallia de bonne heure au culte des aſtres. Pour peu que l homme
s'écarte du sentier droit, il risque de slégarer de plus en plus; ne
vous étonnez done pas que bientôt on ait trouvé trop simple le
oulte des aſstres, qu'on ait fini par so faire une divinité de quelque
animal, que dis- je d'un simulacre de bois ou de pierro, qu'on ait
prodigus à des objets s* vils les honneurs divins. B étoit endore
naturel que la multitude do divinitss embrouillat Pesprit de
Phommeè et leo rendit de jour en jonr plus timide, plus scrupuleux,
plus craintif; qu'enfin il ne crũt plus pouvoir ↄppaiſer ses dieux
irritéss que par le sang de ses sem blables, par des sacriſices hu-
mains. Ces sacriſices horribles pordent de leur atrodité, sĩ nous
vons, d'un coté dans
remontons à lour vraie origine, que nons trou
le droit do guerre des peuplos inenultes et barbares, qui les auto-
rise à tuer les prisonniers, do lautro dans celui de punir les mal-
faiteurs. On avoit coũtume d'accompagner de solennités roli gieu-
ses les supplices des criminels, de les immoler, comme des victi-
mes, à la divinité qu'ils avoient outragée. Un peuple une fois
habitué à ces sortes de ſpeotacles sanglauts s'avigera aisement,
dans des cas extraordinaires, de vouloix appaiserx ses dieux offen-
sés par le sacriſice solennél d'hommes innooents. Cependant cee
même peuple, pour peu qu'il oultive sa raison, ne tardera pas à