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rent-ils la grandeur de ce bienfait; et pour en tẽémoigner à Nimrod 
leur reconnoissance, ils Pélurent pour leur chef commun. (voy · 
Tab II. ſig 5.) 
Ainsi Nimrod fut le premier de tous les Rois; et ce qui est 
s il mavoit acquis cette dignits ni par loppression de ses sem- 
les, ni par Füuvasion d'un territoire étranger, mais il la dut 
ses trayaux bienfaisauts, à un möérite reconnu et couronné 
Par ses contewporains, auxquels cette soumission volontaire sous 
Pautorité d'un seul valut encore d'autres avantages. On sait que les 
hommes s'étoient trop multipliés, et les familles düvisces en trop de 
branches, pour que les pores de famille, qui jusqu'alors avoient 
arrangé leurs diffsrends, pussent encore, dans tous les cas, fairo 
respecter leur autorité , éœ,iouffer tous les germes de querelle, et 
vuider tous les proces. I nien fut pas de méme, lorsqu'en consé-⸗ 
quence de la souveraineté déférée à un seul chef, on sanctionna des 
lois, auxquelles devoient se conformer tous ceux quã s'étoĩent as- 
sujottis ce monarque, ou quã voudroient s'établix desormais dans 
les états soumis son sceptre. 
Mais comme les hommes étoient oncore peu civilises, quꝰils 
ne connoissoient que peu de besoins, que par oonséquent leurs pas- 
sions et mome leurs vides avoient moins d'aliments, moĩins de vio⸗ 
bien que ce code primitit, 
lence, moins de jen, vous vous imagine⸗ 
restreint à un petit nombre de lois, étoit adapto aux cas peu nom- 
breux, quo 'expérience jusqu'alors avoit prſsentss. L'augmenta- 
tion des besoins et les attraits multipliés des sens font naâtro des 
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