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ot des découvertes Phomme a du avoir faĩt des progrès assez
remarquables, et aequis certaines conuoissahces sur des objets
relatifs aux dites occupa üonse P. E On ne sauroit filer sans
outils, ne fůũt· ce qu'um fuseau : or je venx qu'on u'ait connu ni
rouet nĩ quenouille, ni autre ouvrage fait au tonr, on a dũ avoir
cependant quelque chose de saemblable qui en tint lieu. Autre ex-
omple. Le vin ne sauroit se gander sans FJases, ont Fou puisse
le tenir enfermé, mais il n'y avoit pas de tonueliers; ainsi
faute de tonneaux on aura eu recours à quelque autre expédient;
on sse sera probablement servi d'outres de peau, qui dans la
suite auront été remplaoes par des cuves de bois; mais ces outres
mme demandent quelque approt, qu'on y donue avec du gou-
dron ou de la graisse. C'est ainsi quo les inventions se sont suc-
cEdés, qu'une occupation a conduit Plhomme à une autre analogue,
celle ci a une troisimo ot quatrięmo, toutes liées à celles qui
ctoient connues.
Ce qui achevera de Vous convainore de la multiplicité de ta-
lents, de métiers, d'arts que l'homme a du posseder à cette 6poque
recdulée, c'est la oonstruction de la ville et surtout celle de la tour
de Babel. Vous les devinerez sans mon secours, pourvũ que Vous
y procédiez de la manière que jo viens dündiquer. Cette ocoupation
aussi instructive qu'amusante Vous procdurera un plaisix toujours re⸗
naissaut, qui Vous surprendra sonvent par uno agréable varieté. Je
mo dispenso donc d'y appuyer davantage, pour diriger Votre atten-
tion sur un autre objet.