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favorahle à FPindustrie et à FPhabilets du wonde ancien. C'est
daus ee navire que Noë et sa famillo passbdrent plus d'une année,
c'est à dire jusqu'au moment ouür les eaux du déluge se furent re-
tirées; sortis enſin de Parche et mettant pied à terre, les hommes
sauvés dresserent un autel (roprésenté par la 3me ſigure de Table 1)
oit ils oſfrirent an Tout- puissant un humble sacriſioe, en le sup-
pliant d'épargner désormais la faible raee des mortels. Pendant cet
acdte de dẽvotion, ou immsédiatemerit après ils apperqurent un are-
en-ciel; et domme Phomme surtont dans Vétat d'enfance est
portô à voir dans chaque é«vrnement extraordinaire un prẽsage ou
un augure, il étoit vaturel que Noſô ot les siens regardassent ce
météore brillant comme un signe de la faveur divine, comme un
gageo de FPaccomplissement de leurs voeux.
Vous voyeza que bexplication de cet augure, ou de ce gage
présumé de la miséricorde divine est aisée; il n'en est pas de
méême de celle de la conservation des Noadhides, qui tient du pro-
dige à bien des égards. C'est dond envain, mes chers amis, que
Vous demanderiea la solution de co probleme historique, comme
celle de tant d'autres phénomenes; et quoiqu'il soit louable, quo
des enfants cherehent à beinformey de tout ce qui les peut interes-
ser, aſin de s'inſtruire, d'apprendre les dauses de certains évene-
ments naturels, il est cependant une curiosité indiscrète et sté—
rile, qui marque plus de présomption que de raison. ⸗ —
Sans donte Nos avant le grand déluge s'était decupé de la
oulture, et de Pamélioration de la vigne; il continua cette occupa⸗
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