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ingénieux; mais bien préférable cependant à des odavernes, àces
autres, à ces broussailles épaissos, à ces arbres toussus, oũ autre⸗
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fois il avoit cherebé un abri contre 1 intempérie des saigons, lée
froid, la pluie, et les rayons brũulants du soleil.
Cepenudant Phomme vivoit encore des productions libres de
la texre; mais enſin celles-ci ne suſlisant plus aux besoins des
consommateurs multipliés chaque jour, il fut ohl
de se répan⸗
dre dans d'autres contrées ou il ne trouva pas toujours les aliments
nécessaires. Alors lo besoin et la déötresse le ſrent songer à des mo-
yens artificiels ponr en proourer; il falloit, ou multiplier les pro⸗
ductions végétales qui l'avoient nourri jusques -—Ià, ou faire servir
les animaux à sa consexvation: La culture de la terre est pénible;
non senlement, elle rebute Vlhomme- enfant de la nature; elle sup
pose aussi des connoissances et des habitudes qu'il n'a pas eucore.
I paroit donc qu'on S'est d'abord appliqué à la chasse; mais, lé
produit de la chasse éctant précaire, on se sera aviss de bonno
ee en deααXα des animaue d'un naturel doux et
faclles Mapprivoiser. Ce fat H lorigine de la vis pasſtorale, qui,
en prservant lPhomme d'une cdertaine férooeits que la chasse peut
Iui faire contracter, Ii présenteé plus d'occasion d'avancer daus la
culture.
Cependant Pune et Pautro manũüdre do vivre ont uün incon⸗
vénient commun; c'est qu'elles &igent vnn vasteo terrain pour
Ia subsistance d'un petit nombre d'hommes; le chassenr et le
patre se trouvent done continuellement daus la nécessitẽ, de