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Deux parties conſtituent Peſende de hamme; FVune visible,
lVautre invisible, la premidre, le corps, le met en contatt aved le
monde sensible; Pautre, Pame raisonnable en Peolévant au dessus
de lVempire des sens, lo met en relation avege —le monde spirituel.
Sans cependant avoir égard aux facultés supérieures de Vhomme on
conviendra que même ses qualĩtés physiques, son attitude droite, on
port majestueux, les proportions justes et belles de toutés les parties
de son corps, le don d'exprimer, par des regards, des mines, des gestes,
des pleurs et des souris, ses pensées et ses sentiments, Pausa
ge de la
parole, la conformation de ses mains, qui le rend proprea une inſi-
nité d'arts aussi etiles quꝰadmirables, sa force prodigieuse et in⸗
épuisable, la disposition de sacclim—
or par-⸗tout, de se faire à
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toute espece d'aliments, que tous ces avantages corporels, dis-
je, lui assignent la promiere place parini les étres vivauts qui habi-
tent ce globe.
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Mais ce qua Nve homme au rang du maütre de la oréation
matorielle, ce sont ses lacaltẽs et ſes dispositions spirituelles, c'est
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surtout Ia réflexion ét le sentiment de la personnalité, qui —
ne toutes les autres; savoix FPontendement, la raison, la volonto
Kbre, le franc arbitre, la mémoire, le jugemeéent, Pimaæ
tion, le sentiment moral —
la capacité do — des
sirs ſpizituels, la perfeotib
qui le rend suse
developper, dexalter, d'ennoblir toutes ses facuitös à Pinſini,
tage quon ne trouve dans aueum des animaux. Si ces der-
niers tont voir quel dues traces des autres facults mentionnées, ce