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valles, ils se sont éclipses dans un peuple, ils ont brillé d'un nou-
xel sclat chez un autre; cest ainsi qu'ils se sont refugiss d Egypteo
eu Grèce; accueillis par les Romains, protẽgos et cultivẽs par les
Arabes, partont ils ss ſont ctendus et perfectionnés; non obstant
quelques rechũûtes dans la barbarie, l humanité en générala gagnẽ
en instruction et en civilisation, de sorte que les lumiêros de la rai-
son et la philosophie ont triomphé enfin de tous les pouvois
ennemis et deſtructeurs; qu'élles so sont soutenues au milien de
guerres, d'epidẽmies, &— révolutions physiques qui sembloient
conjurées pour les anéantir.
Pour vous en convaincre, mes chers amis, nous arrêterons
quelques moments nos xregards sur un des fleaux les plus redouta⸗
bles, je veux diro la guerre, ce démon, qui arme les hommes
contre leurs freres, qui foule aux pieds la justice et Phumanité,
qui no ꝛeconnoꝛt et ne fait valoir que le droit du plus fort, quãĩ ne
décide tout que par les pouvoirs physiques et qui accumule vio-
lendes sur violendes, cruautés sur cruautés. Cependant cette même
guerre ne laisse pas de produire des eſſets bienfais ants, en réveil-
lant les forces assoupies de I homme, en y donnant une nonvelle
et vigoureuse impulsion. L'homme a besoin de motifs et d'aignil-
lons extẽrieurs; un repos continuel lo plongeroit dans une lethar-
gie faneste; la torpeur paralyserdit ses facultés, s'il nm'étoit
obranl de tems en tems par quelque moyen violent et actif;
or, parmi cdes moyens la guerro ost, sans controdit, un dés plus
eſſicaos.