— öæçæ
dont la roligion tyrannisoit la pensse et en captivoit Vessor, mais
elle s'ocenpoit presquꝰ exolusivement de subtilitss et d'arguties,
aussi vaines que futiles, sans embarrasser aueunement de la mo-
rale; la physique retomba dans les labyrinthes d'une prétenduo
magie, et lastronomie reprit les errements de Vastrologie. Dans
le otit nombre dihommos plus éclaires que je viens de mentionner,
Ancelmo, archevôqueo doe Cantorbery (vers ban 1110.) Jean do
Salisbury, (en 1160) Bacon (en 1265) Jeäν Messeol (en 1450) et
quelques autres nommés ci-dessus se distinguerent honorable-
ment; mais leurs notions plus justes, leurs lumières plus pures,
leurs vues plus saines restèrent sans oſſeacitéo, au moins dans cetto
période, par des causes que vous devinerea aissment, pour peu
que vous reſlechissiez sur oe qui viont d'ôtre dit.
Nai fait romarquer plusieurs fois, linfluenco décidée que la
philosophie exerce sur toutes les autres sciencos; mais, par la dé-
gradation o elle se trouvoit alors, la physique ot la môdeoine
pouvoient moins s'élevor qu'aucune autre science; car chacun qui
laissoit voir sur la nature des choses, des notions plus justes que le
eommun des hommes, étoit chargé des noms ſletrissants de ma⸗
gicion et de sqrcier. Ajouteꝰ à cela, que la réligion des Ara bes
qui sétoĩent empars de la médecine ot dosquels il falut Pemprune
tor, aussi bien quso la superstition du clergs chrétien défendoit,
domme une impiété, la discectiòn de cadavres hum ains, que parlaà
la médécine, privée d'un excelloent moyen de se perfeotionner ne
pouvoit pas faixs de progres marqués. Néamoins un certain