culierx, qui, restreint Wabord aug affaires de réligion, trouva
ensuite, au milieu de la barbaris et de lignorance géuerale, lo
moyen de s'ôétendre sur les intérèts temporels, de Vrger en sou-
verain et on arbitre de tous les prindes de lERurope, d'en décider
touts les differends par des coups d'autorité et de dis poſser mme
does trônes.
2.
Après la multiplication des ordres religioux les croisadeos
farent, sans contredit, un moyen des plus efficaces, pour étendre
et pour maintenir la domination monstrueuse de Rome moderne.
Sans doute ces expeditions, qui ressembloient à des omigrations,
axoient été préparées et provoquées par les papes, pour faciliter
bexécution de leurs plans ambitieux; mais, si Pexcès d'une popu-
dans Fenfanco de l'industrie, manquoit de moyens de
szubsiſtance, si- le 26le fanatique de des tems v'avoient favorisé
des expéditions, elles n'auroient pas éte entreprises, ou n'auroient
Pas excité un intérôt si général. — On avoit considéré Jérusalem,
dépuis la fondation du Christianisme, comme un lieu saint; et,
des le oinquieme sièclo, la dévotion y avoit fait faire des pélori-
nages. Tant que Jérusalem resta sous la dépendance des empe-
reurs grecs, les pioux pélerins ne rencontrèrent aucun obstacle;
mais, après que cotte villo fat prise par los Sarrasins, ces voya-
Zeurs dévots eourent beaucoup de vexations à essuyor. Ils s'en
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plaignirent bi ameyement, que le papo Urbain UI., s'applaudissant