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Tes Arabes, qui apprirent à connoĩtre et à observer quolques
maladies jusqu'alors inconnues, et à employer aveo intelligence
plusiours remedes sirnples, eurent un cortain nombre de bous
médecins, parmi lesquels on distingue Rhazès, (vers lan 1010.)
ot Avbicenns (vers Pan 1020). Cependant la science ue, put faire
des progrès si chez un peuple, dont la réligion inspiroit de
Vhorreur pour Panatomio.
Le défaut de Pesprit philosophique, Fobsourcissement de
la raiſson, influ
ent aussi sur la géographie et sur bhistoire; il
ne faut donce pas s'éötonner de voir la dernière surtout d
par la superstition d'un coté et par la crédulité de l'autre, de ne
trouver, presquo dans toute certe période, au lieu d'ouvrages
listoriques, é6crits avec jugement, que de maigres compilatious-
des annales stériles, de fades chroniques — des recueils mwonstrue
eux de contes et de legendes. En outre, ces livres éorits sous la
dicté d'une honteuse partialité proſtituent souvent à des princes
bigots et indolents les noms de Grands, de Saints, de Pie ux·
tandisqu'ils dépeignent, comnie des monstres et des scélérats,
plusieurs souverains sages, actifs et édclairés. Ces vices ont infkeotẽ
jusqu'aux historiens arabes, qui d'ailleurs, au déſfaut d'autres res⸗
sourcdes, sont pour nous les plus précieux monuments de ces tems-
Les belles lettres, c. à d. la poesie et Peloquence, ne *
ressentirent pas moins de cette dégradation que les boaux arts- le
desſsein, la peinture, la sculpturo, Parchitecture, et la musique-