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erre cuite et de verre; des tapis et autres objets de luxe, ils s oꝛ⸗
ten doient surtout à la teiuturerie.
LEgypte resta anasi daus cetto période le centro du com
moerce, en particulier de celui des Indes, qui conserva toujours la
direction et la marclie quꝰ Alexandre lui avoit tracees. Les objets
que los Pgyptiens allèôrent chercher anx Indes, furent des sroſfes
de ſoie, de livoire, des pierreries, des perles, de la canelle et d'au⸗
tres épiceries: ils troquèrent contre ces articles des habits grossiers-
dés draps 0mmuns, du plomb, du fer, du cuivre, de la poterio
et d'autres marchandises de peu de valeur, d'ou il paroit que la cul⸗
are industrielle des Indiens étoit encore bien en arrière. Quoiquẽ
PRsgypte partageãat ce irafic avoc les Grees, et avecd quelques autres
ais commerqants de l'empire romain, elle y gagna considérable⸗
ment, et ce proſfit auroĩt été plus considérable, si la navigation
alors n'avoit eu à lutter contre tant de diſſicultés, dont nous n'a
vons plus d'idée aujourdhui; c'étoit un penible cabotage; je veux
dire, qu'on raugeoit timidement la coto, qu'au moindre orage⸗
ouvent par une nuit obscure, on prenoit terre; faut· il sotonnol
après cela qu'on ait mis quatro à einq. ans à faire un voyageo aus
Indes?
Indẽé pendamment des articles mentionnées que les Pgyptient
Arbrent de Letranger, ils firent un commerce important des prꝰ
ducuons de leur pays, telles quo grains, legumes, lin, chanvre⸗