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onnses de dotte hantenr ou elles bétolent dlevées et à la quello
ueun état du monde nia jamais su se maintenir, pardeque la cul
tare sociale parvenue à un certain dégré de perfeétion, dégnère,
bar une pente inévitable, en mollesse ou en liconce. Cies: ainsi
e los Grees ondormis au sein de Pindolenoe, ne coururent plus
qu après le plaisir et apres un éclat frivole; la science solide, Ie
on goũt se perdirent insensiblement, et la corruption moralo de-
iruigit ou altöra au moins jusqu'ä la beauté physique. Quolques
cncelles de genie qui, do tems en tems, jaillissoient à travers des
muages, no servirent qu à rendre plus visible la décadence générale.
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En Europe les Romains s'étoient sonmis peu à peu PEspagne,
ẽd Gaules jusques au Rhin, le gud des Tsles britanniques, tous
es pays situes au Sud du Danube, une partie de Li rive
kauche do ce fleuve, jusqu' aux montagnes Carpathiennes; par-
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dut Us introduisirent FPagriculture, le bon ordre, la polie e, des
lois;
ils employdrent leurs troupes à y fonder des villes; ils taehe-
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ont enfin d'inspirer aux habitants rudes de des pays du gou t pour
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Rarts et pour les sciencos. Cependant plusicurs nations, e pou⸗
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ant tre reduĩtes par les armes romaines, conserverent la ftrocité
leurs moeurs. Parmi ces peuples libres nous distingit ons les
Sermains et les PRBclavons.
La nation des Germains comprenoit plusieurs peup! es lLie⸗
dar bidentite des moeurs et du langage, peuples, quied omiei·