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les Greces, ei cultivés etlsi dolairés d'ailleurs, PFidolatrie, établie
eomme culto dominant. LDes Gréos embellirent successivement
leur réligion toute faite pour les sens; mais ils n'en laissèrent pas
moins subsister les abſsurdités; eot si l'on ne savoit combien il faut
donner à la force de lhabitude et à Fascendant de Véducation, ou
auroit poine à comprendre, qu'un peuple si spiritueol ait pu se
ropaitro de fables ausſsi etravagantes que celles des travaux d' Her-
cule, et des aventures galantes de Jupiter.
La réligion des Romains nous présente un tableau plus
attristant encore, oe fut does von origino un tissu de superstitions
insousées, qui à la ſin devint un amas monstrneux de toutes les
extravagances possibles, parceque la politique romaine avoit pour
maxime d'accueillir les cultes idolâatres de tous les peuples vaincdus-
et de les amalgamer mêmeé avos la réligion de PLétat.
Parmi les sciences nées ou eultivses dans cette période la
philosophĩe ent, juste titre, le préömier rang; pardequꝰen
nous éclairant sur la véritable nature ét ſsur l'origine des choses-
non seulement olle a une inſtuence incontestable sur toutes les au—
tres sciences, mais élle pout être régardée comme lenur mere con
munoe. Nous en deéevons les premiers éléments aux Greées qui on
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voyageant dans/ la haute Asie, en Phénicie, en Egypte, recuoilli
rent les connoissances et les expériences acquises jusqu'alors, les