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et il sera touſours diſſicile d'y substituer une législation plus par-
faite, proportionnée en tout à lesprit et aux besoins d'un siecle
éclaixé parcequ'on ſa souvent lieu d'appréhender, qu'une réforme
totale n'ébranle ou ne fasses même crouler tout lPédiſice de Pétat. 4
di vous considérez, sous de point de vue, les défauts de la Iégisla-
Non, vous comprendrez combien il y a d'injustice et iniquité
dans les plaintes ds ces médontents qui censurent et qui frondent
dans cesse les loĩix, la justice, le gouvernement de leur pays.
Hfaut en dire antant des opinions religieuses, que chaque
peuple ordinairement reçoit, comme un héritage, de ses ancêtres.
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vrent les absurditẽs qui déſigurent la xéligion dominante, ot quꝰils
orsque dans la suite des gens plus sages et plus éclairés décou-
entent le besoin d'une 16formé à cet égard; ils sapperqoĩvent en
mémo tems des obstacles souvent insurmontables qui s'oppo- 4
ent an pareille réforme, pardeque la réligion du peuple so 90
trouve avec la constitution de Pétat daus un vrapport trop intime,
Pour que la premiere puisse opronver uno réforme totale ou
mêwme partiale sans que l'autre soit ébranlée dans ses fondaments.
Ainsi Jes sages gardent pour eux leurs lumibres plus pures et lais-
dent au peuple sa croyancde; parti d'autant plus raisonnable que
Dou de
personnes se sentent la force et moins encore la vocation
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ablime et céleste d'entreprendre le grand ouvrage d'ume réforme
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m matidre de religion. C'est pourquoi, à l'eéxception des Juifs, ———
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dus trouverez, chez toutes les nations de ces tems, méême chee J