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3.
Les moeurs varierent beaucoup pendant cette période et sou-
vent danus un même peuple; c'est qu'elles suivent toujours la hau-
teur de la culture intellectuelle. En Asieé elles n'éprouverent au⸗
oun changement; en Egypte elles changerent avec les idées et les
kormes du gouvernement; en ——— Rome elles passſerent gra —94
nellemont ae ja plus grande rudesse à Péléganco et à Ia —
a plus exquise; c'est une révolution que Thistoire attesſste par
mille exemples. Mais quoique les moeurs ches- les Grees se polis-
ont au point amollir et d'énerver le caractère, le bon goũt les —
préderva des 6carts et des travers d'uneo fausset civilité, il ne permit
Pas
nos jours, en grimaces et en affoterie; enfin la politesse sociale
que leurs manidres dé
rassent, comme chez les Européens
Grecs resta aussi ſidele A Ia nature que leur costumo.
Si Fon considère, que les Romaius avoient fait un saut brus-
us dans la culture social⸗ . je veux dire, qu'ils étoient passés trop
apidemoent de la plus xude simplicité aux raſſinements les plas re-
herehes, les plus bloĩgnés de la nature, il ne paroĩtra plus eton·
nant
quꝰàa cet égard ils soient reſtés bien au-dessous deés Grecs, et
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Wils aient enchsri gur les vides ds de peuple, sans atteindro à ses
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rtus. Malgré cela les moours des Nomains, même à Vépoque de J—
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ur plus grand amollissement par le luxe, conservèêrent une teinto —1498
barbarie: dela cette passion invincible pour les combats sau-
ants do gladiateurs et pour ceux de bêtes féroces, dont la ſig. 25. —“v—
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