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woit augmente leur prospéritẽ. H est à regretter sans doute, que
8parte et Athenes, qui avoient le plus de part à lhumiliation des
Perses, dans la snite se soient fait la guerre avec tant d'acharne-
ment, et que les autres peuples de la Grèce aient suivi ce funeste
exemple de guerres imtestines. Ce qui nous en oonsole cependant
est que la eivilisatiou et la culture d'esprit n'en furent point ré-
tardées, parceque, àla faveur de quelques circonstandes que je vais
rapportor, Fune et Pautre avoient jetié des racines trop profon-
des, pour tre dẽtruites.
Pendant les guerres entre la Grèece et la Perse il s'étoit formé
au nord de la premieve un nouvel état, celui de Macédoine, qui,
ayant pour base la force du corps et la discipline militaire, ne tarda
Pas à se rendre redoutable. Il le devint surtout sous le roi Phi-
lippe, et plus encore sous son fils et suecesseur Alexandre, sur-
nomé le Grand. Je remarque en passant, que ce nom, que nous
eneontrerons plus souvent, ne doit pas vons en impoſser. Le plus
ſouvent il indique une supériorite de forces physiques, ou de
ombattants, tandisque le nom de Sage, que hFhistoire ne dispense
ue rarement et à des individus distingués, marque toujours unes
qualitõ essentielle, je veux dire, la noblesse de lame, ot fait par
onséquent le vöéritable ornement et la gloiro immortelle de qui en
eet jugs digne.
Alexandre, ayant requ de son pere une excellente armée,
tros· bion xercẽe et disciplinée, entroprit Pexscution des plans que
autre avyoit formés. A la tôte d'une armée de trente millo hom-
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