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prewiers eonquérants; du moĩius des plus oéldbes dont parbe his
toire; à la tête de ses hordes il passa de pays n pays, subjuguant
des natious Pune après Pautre, détrönant des 10i8, dévastant et
ravageant les villes et les cammpagnes, sans coquérir le dontente
ment et le repos. Voilà le triste sort des conquérants pass ionnés
de tous les teöms et de tous les pouples; ils sont, sans coataedit, du
nombre des hommes les plus misérables, les ph dügnes de pitie;
ne goũûtant de repos ni au dedaus ni hors d'éux, ils vivent danus
des inquiétudes dontinuelles et dérorantes; nese ſant à personne-
ne pouvant compter ſsur u senl mwoment, tonjours allarmés sun
leurx vio, haĩs de tout le monde, la terreur les précede, les accom⸗
pagne, les suit; et, si de vils esolaves, des panegyristes merce
naires parmi leurs contemporains, rampant daus la poussitne devant
eux, déifient jusqu'à des Alexandres, gaidez-vous de croire, mes
chers enfants, que cos esclaves mêmes ſboient de honne foi; point du
tout; le coour uleéré contre les tyratis, ils maudissent,en secret les
léeaux de Lhumanité. Cependant, comme dans les inains d'um mẽ
decin intelligent le poison mortel devient uUn remede salutaino; de
mome Vcxistoncs dse des hommes, dévorés de la soif des conquéêtes-
entre dans le plan d'une sage providence, qui-sait faire tourner
leur rage à des vues salutaires, et diriger leurs efforts de maniere-
que Phumanité, réveilleeée, comme en sursaut, d'une protonde
lechargis, arrachés à une inaction stupide, en regoĩt uns nouveélle
impulsſsion, un nouveau principe de vitalité, que, sentant ses fadul⸗