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particulier ceux du dessein, qui non contents de représenter sim-
ploement la nature, exigent des principes ſixes, et par consẽquent
un grand nombre de notions, générales ot sur tout de sentiment
délicat de la beautẽ qu'on appelle goât, et que les Grecs des toms
postérieurs furent les premiers à développer. La musique peee—
qui ſen général ne paroât pas avoir atteint chez les anciens un de—
gr cmineut de perfection, la musiquo n'a connu d'abord que dos
tons et quelques instruments propres à en produire. L'arehiteoture⸗
sans avoir 6gard à la beauté et àla symmétrie, ss dontenta d'en-
tassor dé s masses gigantosques et d'une solidité à toute oͤpreuve·
La peinture et la sculpture se trouvoient encoro bien plus loin
dune certaine perfection. Les arts msohaniquos dont plusieurs
étoient connus et pratiqués sans doute, sen teondient aux plus
rudes élẽments, enfin tout ce que nous zavons des arts, des sciences,
des lumibres do dette période, nous montre Phumanite 4 peino
sortio de léęnfance, de cet age ou l'on ne sait pas mettre à proſit
ni faire valoir la petite somme de connoissances qu'on a adquises.