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ouvent d'être rappellees des é6arements du polytheisme au culte
étro suprême, par des docteurs sages, envoyés et aecxedi⸗
tes de la part de Disu; ce qui prouve, que malgré tous les efforts
Four puriſier la religion et le culte et pour proserver Pun et Lautre
de lerreur, Vidée d'un seul Dieu étoit lrop aublimeo
et trop abstraite pour le gros des hommes de de tems, éet quꝰil a
falln des milliers d'annes avant que cette grande idéce; petęant tous
Si des
prits plus clairvoyants se doutoient de lLabſiun diteé du oulte pꝓublio.
les nuages, put éclairer Ia majorité du genre humain-
tout au plus ils Sleſforqoient d'y Prêter un ſons mysterieuxe, et
alors ils se droyoient dépositaires düne protoudeé sagoesse; quil ne
kalloit pas prostituer au vulgaire.
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Toutes les &pνiνα_ασ recdueillies jusqu'ü éétte pohne -
poq
ant qu'uue masse rudeé et indigeste, et hien loin de former un en-
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emble harmoniéux, il n'y pouvoit pas être question non plus de
eiendes
La philosophie, ou la connoissance
proprement dites. —J
ense des lois de j pensse et des premiers principes de tout · ce
Mi xisto n'stoit ẽencore qu'un mélange de quelques vᷣöérités et
Vune foule d'errenrs; il en étoit de nioime de la physiqus; de lbas·
ronomis de Flhistoire, qui étoient déſigurées pat ães tboutes et
os fables absurdes, de la médécine; qui ss trouvant presque gé-
alemeni ontrẽ les mains des pretros, ne rouloit que ſur uar en—
Liisne mal· aszuire; ds la éhimis ehfin, de la gẽo motrie; surtout
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