—ůæ
auroĩt étô diſſicilo do venir au bout de ses desseins. Car le long
esclavage avoĩit rendu les Israclites acarxiûtres, ſtupides et indolents-
La base de sa législation sſe trouve dans les dix commande-
ments que vous connoissez tous; il les publia trois mois après la
sortie d'Egypte, au pied du mont Sinai avec Fappareil le plus au⸗
guste et le plus imposant.
Ce ne fut, ai -· jo dit, que la base de sa législation, qu'it
étendit dans la suite et qui avoit un caracteére tout- particulier,
cdest que dieu, (et son organe le souverain pontife, y ẽtoĩit re⸗
présentẽ comme souverain des Israclites, 'est pourquoi leur cons-
titution est désignée par le nom d'une-théocratie ou d'un gouver⸗
nement divin. Les lois de Moſse étoient fondéôées en partie sur le
droiĩt pur de nature, sux une tres· ancienneo observance, en partie
sur les constitutions d'Egypte, sur les besoins ét le caracièro du
eéuple quo le législateur se proposoit de former. D'après les
peup 9 P
douzo ſils de Jacob, tout le peuple étoit divise en douze tribus
celle de Lévi étoit chargée des fonotions de la prôtrise; la dignitẽ
du Souverain sacrificateur fut réservée à la famille d'Aaron. Le sou-
verain sacriſicateur, comme représſsentant de Dieu et chef visible de
la nation éxerqoit Pautorité suprèême du conseutement et de Vaveu
des chefs des autres onze tribus. Les prôtres, comme ceux- des
Egyptiens, administroient la justico, ils levoient les impôts, il⸗
veilloient au maintien do la constitution civile, ils pourvoyoient
à la propreté et à la santé publiques. Iy avoit cependant une dif⸗
ſerence essentislle entro les prõtres des Egy ptiens et ceux des —