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sion du pays promis à leurs fateux, il employa son orédit et son
cloquence pour déterminer les magistrats Egyptiens à des procédés
Plus humains à Végardede son peuple. Mais il ne réussit gudres à
den faire écouter, et un jour, un FEgyptien ayant horriblement
maltraité en sa prẽſenee un walheureux Hebreu, Moſse qui se
droyoit saus tẽémoins s'irrita tellement, qu'il assomma VEgyptien et
en enfouit le cadavre dans le sable.
Ce meurtre, qui ne tarda pas à solater, ſit une grande sensa-
tion, et Pharaon, alarmé sans doute de Paudaco de cet oͤtranger,
ordonna de le saisir et de le mettre à mort. Molse cependant
chappa à ses persécuteurs, et se réfugia, Agé alors de quarante ans,
en Arabie, odt il trouva un accueil hospitalier ches Jethro prôtre ou
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mir du pays. Ce prince dans la suite en fit son gendre et Iuũ
ommit la garde de ges troupeaux, fonction dont il resta chargé
Pendant les quarante années de son ſséjour en Arabie. Loin de
perdre de vue le vaste plan qu'il avoit formé, il tacha d'acquérir
tontes les connoĩssandes qui pouvoient on servix un jour Pexccu-
Parcourant avec ses troupeaux les déserts de FArabie, il se
fawiliarisa avec la situation et le caractère de ce pays; il observa
les phénomenés naturels, très · communs dans les déserts sablon-
Ieunx, mais absolument inconnus aux Fgyptiens, étudiant sous la
direetion do dieu, Ia nature et ses opérations, il apprit à s'en servir
de maniere, qu'il pũt produire des eſfets extraordinaires, et mi-
bee etemen e périodique du flux et
aeſlux, sux les bords de la mer rouge, qu'il en put déterminer
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