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dꝛordinaire, le luxe, le faste, Forgneil, Ia vanité, et le relöche-
ment des moeurs, finirent par conduire ces peuples à leur ruine.
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Ala fin de la période précédente nous laissomes lo peu-—
Ple Juif,
solus énfin d'exterminer tonte la race odiedse de ces étrangers,
gémissant sons le jong des Phargons d'Dgypte, qui, ré-
doundrent aux sages-femmes, et puis aux mères elles-mômes, Por-
dee barbare de noyer tous les enfants mâles.
II est vrai que la tendresse maternelle sut éluder cet ordre,
ẽt tromper de millo manières la vigilance des inspecteurs chargés
de bexécuter; malgré cela la cruauté féroce des Pharaons seroit
Pent-tre venue à bôut de ee dessin horrible, d'exterminer la pos⸗
tẽtite d' Abraham, si la providence divine, qui de tout toms a gu bri-
er les forcos et déconcorter les projets audaciseux des tyrans, mavoit
Moye aux opprimés un libérateur. Co sauveur fut Mose, Hô-
byeu de naissance, homme d'om grand mérite, également illustré
dommne héros, comme logislateur, ot comme poëte et historion, et
dont la vie et les hauts faits rélament d'autant plus toute notre
attention, que nous y trouvons plus de preuves convaincantes de
ee gouvernement sage de Tunivers, qui dispose de mille moyens
et instruments, pour tirer les hommes et les peuples de la plus
affre use misere, lors möme que touts apparence deo gecours parott
Nvanonir aux yeuæx des faibles humains. —
En conséquencde des ordres du despote Egyptien, Molse dé-