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plus déa Nées sur Pétendue du commerce phénicien, qui embras-
soit alors la plus grande partie du monde connu. Non sculement
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wmerererent aux In-
les Phénidiens, depuis Vau 2960 du monde, d
des par la mer rouge, ils naviguèrent aussi aux côtes de l'Europo
méridionale, occidentale, méême septentrionale; et ils rétirdrent
de PRspagne de hargent, deée la Bretagne de Fétain, des côtes de
la mer Baltique du succin, objet fort estimé dans ces tems réẽdulẽs.
Par tout ils etablſirent des comptoirs ou des facdtoreries, ils fonderent
des colonies en beaucoup d'endroits. Parmi les dernidres le prewmier
rang appartient à Carthage, fondée vers Fan 3098 sur la côte sep-
tentrionale d'Afrique, par Didon, princesse de Tyr et soeur du roi
Bygmalion. Cotte colonis devint sĩ floxissante et si puissante aveo le
tems, qu'elle s'empara de tout le commerce des Phéniciens, et
qu'elle disputa aux Romains lVempire du monde.
Un commerce aussi vif que celui des Phéniciens dut néces-
Sairement occasionner des améliorations de toute espèce, surtout
dans les arts méchaniques, plus particulibroement daus da cons⸗
truction navale, et dans la navigation elle- môme. Les voiles⸗
inconnues dans les périodes préddentes, furent inventées dans
celleci, et Fon prétend que le nautile en a donns la premiero
dée. Aussi tous les objets de luxe et de pur agrément furent
perfectionnẽs par les phéniciens. Tous ces arts, dans lesquels les
Sidoniens excelloient, ne pouvoient être que trds· favorables à la cul⸗
ture; ils dévoient faire aſſſuer dans les petits états phéniciens d im
menses richesses; mais ces mömes richeses entrainant, conmeẽ