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cette gêne alloĩt si loin, que les oeeupations, et les awuss menu
mémes du roi étoient attachés invariablement, à certaines heures
du jour. — Toute la nation écoit divisce en cinq classes ou dastes,
Parmi lesquelles celle des prêtres jonissoit de la plus grande anto⸗
ritẽ et de la plus haute considération. Les pꝛetres ẽtoient seuls dé-
Positairos des Scienoes, P. e. de la médecine, de la géoméẽtrie, de
la physique, de Parithmétiquo, de Fastronomie; non seulement
ils présidoient à religion et à tous les objett du culte, ils s'ẽtoient
aussi emparés de toutes les fonctions publiques; par oonsequent
ils toient ministres ot conseillers des Rois, Jſuges, Tutendants des
monnoies, des poids et des mesures, receveurs des deniers publies.
Le secdond rang étoit assigné aux Soldats, dont toute loccu⸗
bpation se rẽduisoit à des exeroides militaires, et dont le réẽgime so
dietinguoit en ce que tout châſtiment corporel en étoit proscrit. Le
soldat aussi bien que lo préêtre pouvoit s'élover à la dignits de
roi, mais il falloit qu'auparavant il se ſit recovoir dans la cdaste des
prêtres et initier à leurs myetdres, Le reſte de la nation et ce fut
le plus grand nombre, étoſt divisé en trois claſsses inférieures, celles
des pâtres, des laboureurs, et des artisans; chacune de des castes
fkormoit un tout indépendant, et à l'excoption du seul cas que le
soldat fũt élevé à la royauté, il étoit impossible que personne pas-
oat d'une daste dans quelqueo autre; le soldat ne ponvoit jamais de-
venir pasteur, ni laboureur, mi artisan, le meẽtier que le pere
Réroe le ſils devoit lPexercer Iui et toute sa postoritẽ.
Quelque louable que put être dans son originie cetto grande
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