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dire quelques mots, avant de terminer eette psriods de llstoiro.
Leur origine véritable est ausſsi obscure et problsmatiquo que celle
de presque tous les peuples de Pantiquité; on la fait cepsndant
remonter aved quelque vraisemblance à Mizæraim, fils de Cham,
dont les descondants s'établirent sur les bords du Mil. Là, assez
sloignés du milien de PAsie, et ne se ressentant pas des sscousses
ot des guerres dont oe pays fut le foyer; co repos non seulement
a du favoriser leur prompt accroissement, il a fait prospérer ausss
plusieurs institutions sages, plusieurs arts et ſsdiences utiles, qus
nous trouvons de bonne heure en Egypte. Au reste ce pays, gou⸗
verné d'abord par plusienurs petits rois, n'a é6te réeduit probable⸗
ment que peu de tems avant Molse, sous la domination dun seul
monarque. Tout le gouvernement y sroit bass onur lagriculture,
qui suppose nombre de donnoissances et de talente indispensables.
EIle a fait naĩtroe P. e. Pidée de la propriété immobile; detteo idéo
ainsi quo les débordéments du Nil ont conduit à l'arpentage et par
— gsomstrie; ces mêmes inondations ont nécessité de bonne
heure les ecours de ydrotechnique et de quelques autres bran⸗
ches des sdiences méchaniques. — Les moulins à bras, les fours
Apain, la braerie une espece do papior; fait de Parbrisseau bonuu
ous le nom de papyrus, sont encore des inventions que nous de⸗
Vvons aux Egyptiens. D'ailleurs de peuple avoit fait en plusieurs
autres sciences de si henreux commoencements que dans la suite
du toms los nations étrangeros allérent s Instruiro à leur écolo. Ce
pou de lignes suſſixont pour vous donner une idée de de que la cul-