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lachement des moeurs. Si ces inconvénients emportent quelque
foĩs, cest à d'autres causes qu'il faut sen prendre. —
Gousidéxeẽ sous co point de vue, lPétat de négociant nous
paroũtra certainement un de plus utiles et des plus respectables. Ré-
pandre Lindustrie ot l'activité sur tous les points du globe, adoucir
les moours férodes de peuples barbares, les rendre susceptibles
didees plus pures, oclairer leur esprit, opuror leur goũůt, reecti⸗·
ſier leurs opinions, leur inspirer une tolérance mutuelle qui fait
ostimor ot elicrir tous les habitants de la terre comme des frores,
donme les enfants d'un pere commun, enfin approcher Phomme
du but de sa destination — voilà les bienfaits que la terre doit au
commeree. Partout o le commorce languit on verra la culture
axrôté daus ses progrès; ot comme dans la nature physique et
morale, on ne sauroit imaginer de repos absolu, toute suspension,
de ces progrès doit faire eraindre une rétrogradation funeſste. C'est
aussi de qu'atteste Pexpérience de tous les sideles ot de touteés les
nations.
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Après avoir parle des Phé niciens et des servioes qu'ils ont ren-
dus au monde, passons à un autre pouple, qui leur est inférieur à
pꝓlusieurs 6Gards, mais qui n'en est pas moins digne de notre atten-
tion, s'otant distingus et par quelques/partioularités de son rxégime oet
pax certaineos inventions, qui ne sont pas restées sans influence sur
la Gulture du genre humain. Ce sont les Egyptiens, dont il faut