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en szuites heureuses pour toute Phumanite? Au reste on doit y
appliquer la réſlexion que j'ai faite au sujet de toutes les dẽcou-
vertes en géenéral, qu'imparfaite et defectueuss dans son origine,
elle a eu besoĩn d'un travail Soutonu, non seulement pour devenir
ce quꝰelle est aujourdhui, mais pour supplanter entierement VPhiẽ-
roghyphe, qui, ayant donné occasion à lünvention des lettres, mõ-
rite bien aussi que j'on fasss une mention particuliere.
2.
Comme Ie premier langage n'a dũ etre qu'ums imitation dos
sons naturels sans atitre liaison ni suite réguliere, de wême la pre-
miedre écriture n'a été qu'une copie informe des principaux objets
visibles qui font le sujet de la conversation, Ppar conséquent une
Peinturs grossière, qui s'est conservée encore, lorsqu'on se fut avisé
dattacher à chaque image un seus figur que p. e. le ion fut do-
venu lFPemblême de la valeur, le soleil celui de Vannée, l'agneau
delui de la patience. Voilà donc Pécriture hicroglyphique toutso
formée, c. a. d. Part deo représenter à l'oeil, par les images de choses
visibles, les objets ĩmmatériels des notions pures, de la mßme
manidre, que la langue, au moyen de sons analogues, présente à
Poreille les idées de choses muettes, et même invisibles. Cepen·
dant le besoĩn d scrire setant multiplié par les opérations du com-
meree naissant, ou trouva Thiéroglyphique incommode, sufſi-
dante. parceque chaque idée, chaque notion demaudoit uné image
Particuliexe. On cessa donc de représenter par les ſigures des no⸗
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