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ↄe convaincre de Pabsurdité et de FPimpiété de ces sacrifices ot il
tachera d'en effacer jusqu'au souvenir, en séparant le supplice das
malfaiteurs des acdtes de religion.
III.
Ablranham et sa posterilâ. 2) Culle dpuro.
1.
Cependant tous les hommes de ces tems ne furent pas adon⸗
nés à Pidolatrie; il y eut des individus et des familles ontieres qui,
de préservant de cette contagion, gardèrent le depôt sacré d'uno
connoisſsance pure de dieu et le transmirent à leurs postéritẽ; ces
hommes, ainsi que les peuples qui en sont descendus, méritent
toute notre attention, lors mêôme qu'ils ont peu dontribué pour le
reste à la culturé générale. Parmi ces hommes veénérables, quã
m'adorant qu'um seul Dieu, Iui rendirent hommage par une vie
sainte et puro, il faut placer sans douto Abraliam ayed ses descen⸗
daus, les Hébreux, peuple qui nous intéresse encore particuliere⸗
ment, en ce qu'il nous montre, dans tous les dégrés ot toutes
les nuances, le pasſsage successif de la vie paſtorale, peu oloĩgnée
de Létat de natluxe, à la haute civilisation d'une monarchie floris-
sante et le retour de cet état à lIa plus profonde dé-0adence morale
et politique, de maniere qu'on peut dire que lPhisſtoire des Juufs
eot en quelque fagon celle de tout le genre humain. —