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syrię et dolà ils se repandiront, dans la snito des sidelos, en peu·
plades nombreuses par toute l'Asie.
Tout cela arriva conformément aux plans ſages de la pro-
vidence, qui vouloit, que les hommes odeupassent suoecessive⸗
ment tout le globe; ce qui n'auroit pu seffectuor anssi prom-
tement et facilemeut, si, réunis en une seule masso, les hommes
avoient toujours habité et cultivé les mômes parties de la terre;
aussi il en seroit résulté une dulture tres indomplete et partiol-
le des facultés, des dispositions de Phomme, donut quelques unes
n'auroient point ᷣtẽ développoes d'autres no soroient parvenues
que bien tard à une certalne maturité. Cette obſervation, consta-
tée jadis par l'exemple des Egyptiens, Fest encore aujourd'hui par
celui des Chinois, peuple, qui séquestré de tout commeree avee
les nations étrangères et invariablemont attaché à ses gnélennes
coutumes, ne fait que des progrès tardifs et uniformes dans la cu)-
ture. Ce sont les pays étrangers, quĩ, prõsentant à la contemplation
de omine une foule de nouveaux ohjets lesquels daptivent son
attention, fourniſsent aussi une nouvelle et richs matièrs à son acti-
vits; à ses spéculations, et aux combinaisons d'un gônie inven⸗
tif. Cette verité Vous sera plus évidente, mes petits lecteturs,
quand je Vous aurai fait remarquer encors une des suites les
plus mmédiates ot les plus importanfes de eoette dispersion des
familles, dont Molse fait mention; je veux dire la diversité qui
en est résultée dans le dõveloppement de la langue primitive, chan-
gẽs en plusieurs dialectes si divergents, les uns des autre, que, les