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et la corruption funesſste dont Phomme est capable, à moins qu'il
ne veille sur son coeur, et qu'il n'y étouſfe daus le germe tous
les penchants et desirs déréglés, j'ai cuu qu'il valoit bien la
peine d'étre représenté (Table I. 2.). Je pense qu'une considéra-
tion attentive de cette scene terrible vous suggérera des réflexions
que vous pourreæ communiquer à vos chers parents et à vos
instituteurs.
3.
Les descendants de Cain, aussi forts et laborieux, et pas
moins inventifs que le chef de leur race, s'appliquærent comme
lui à FPagriculture. Nous leur devons plusisurs inventions, oc-
casionnées commeé toutes les autres, ou par la nature de leur tra-
vaux, ou par le hazard, ou par la nécessité et le besoin. On s'étoit
servi originairement, pour la culture des champs, de quelques
outils imparfaits, composés peut· ẽtre de branches d'arbres pliées
ou taillées en pointe au moyen de pierres aigires: Thubalkaſn y
employa le premier le fer et le cuivre, au moins découvrit-⸗ il la
ductilitée du dernier métal, qu'on trouve natif ou vierge, et quã
n'a pas besoin d'une manipulation aussi artiſidiolle que le fer. On
eut de bonne heure Fädée de filer et de tricoter, puisque Naëma
nous est nommée comme inventrice de ces sortes d'ouvrages. On
connut mome des instruments à cordes et à vent, dont Jubal
passe pour avoir été Linventeur. Ainsi Pentretien des troupeaux,
La éulture de la terre, quelques rudiments des arts du magon, du