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ne'st que dans un degrẽ presqu'imperdeptible et sans aucune ap·
parence d'une progréſsion et d'une perfectibilitẽ romarquables.
2.
Ce w'est éependant pas dès Fentrée de Phomme daus lo
monde gue tous ces dons/ toutes ces kacultẽs se sont manifestéss sur⸗
tout dans le degro de perfection, quit a atteint après tant de mil⸗
LHers d'annés. Tous los otres créss, d'après Pordonnance sage de
leur auteur ne se doeveloppent que suecessirement, FPéducation de
lFPhomme, a du ſuivre la môme loi immuable. Véus comprendres
done qne les premiers hommes, dont bhorigine ne nous est connue
que par les notices que nous en donne Moise, lõgislateur des uifs,
ont vécu dans um état peu diſférent de celui des animaux, et ne
s'en sont disſtingués que foiblement.
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Peu à peu, et sous la direotion de Ia ſsage providence, la ré-
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flexion, cotte étiucelle d'un feu célesto jnsqu'alors assoupie dans
Vhomme, ce principe de sos plus nobles facultés se réveilla; son
attontion fut cxcités; il dommenqça à discerner avec plus ou
moins de clarté, les impressions des objets extsrisurs. — Et loin
de sarrêter I il taoha de ſixer, disoler, parmi les earaetdres
des objets, ceux qui frappoĩent son oreille, et de les imiter
par des sons analogues; au myyen de ces signes il se forma
des ĩdees claires qui le mirent · en ctat de ze rappeller et Pobjet et