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vernsmont parfaite et capable de contenter les vosux de tout le
monde. En appuyant bien sux oo principe, en se pénõtrant bien de
corte véritoᷣ on n'exigera pas trop du gouvernement de son pays,
porsuads qu'on sera que dans chaque gouvernement, quelle qu'en
oit la forme, on peut trouver le bonheur, pourvũ. qu'on rem-
plisse son devoir d homme et de citoyen, q'uon m'as pire pas à do
grandes choses et que lon se contente de ce qu'on est et de ce
qu on possede. Car, cruoyez moĩi, mes enfants, parmi cotte varietẽ
iĩnfinie de rangs, de conditions, de métiers et d'occupations, que
vous aurez appris à connotre, soit par cet ouvrage, soĩt daus la
sociétéẽ · il n'y a aucun état, aucun genre de travaux, qui n'ait ses
agrmonts comme bes poines. Essayeg de passer eu revue, avec
vos chers parents et precepteurs touts les ordres, toutes Jes con
diuons des hommes, rénnis en un corps social; v
urs inconvénients, ot que ces
ous trouverez
quils ont chacun leurs avantages et le
derniers sont souvent plus ueibles dans les classes supérieures que
dans les rangs inférieurs. Que cela nous apprenne a ẽêtre contents
des rapports, ou la providence nous a placés, nous rendre notre
uation aussi douee et agréable qu'il est postible, oe qui dépend
on grandeo partie de nous ⸗·méêmes.
Voulez vous donc, mes chers petits amis, voulez· vous
appliquez vous avant tout à bien
re un jour contents et heureux,
elles
proſiter des legons élémentaires qui vous sont prẽsentẽes;
ojä beront tyrs⸗uitiles dans tous les rapports de la vie future. Et
quarid vous sere⸗ parvenus à Page, ounil faut choisix un etat à vie,