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α-. — —— — —
CONCLUVSIOVN.
O. n'est pas à toxt, mes chers perits amis que vous attendez quel-
ques notices sur les événements arrivés, depuis 1788 jusqu'à nos
jours; vous voudriea savoir sans doute quels progrès ont fait dans
eeo court espace de tems, la culture, los lumières, les soiences, les
arts, enſin le bienêtrs de Phumanité. Mais tout ce qui sy rapporto
est trop près de nous, pour que nous puissions lexposer avec
impartialits, en juger sans préövention; de plus, le tout se trottve
encoreô dans une trop grande agitation et fermentation pour qu'on
soit mame d'en porter un jugoment positif et irrésvodable. Clest
done à la postérité, à prononcer sur les (Gnements de la période
la plus récdente, ot sur le degrée de culture où PEurope se trouve
actuellement. Si ce jugement de la postéritõ sera favorable à la
gensration prsente? Hélas on auroit lien d'en douter, lorsqu'on
pense aux combats de taureaux, aux chasses à la grande béto, à la
rraite des ndgres, à lIa presse des matélots, à tant de scèê nes, mal-
heureusement trop connues, qui flétrissent notre sidele et qui font
loutrage à ces lumieres dont il tire tant de vanité,