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vctoit separee par oxgueil de Léglise latine, ou oceidoutale, du
chef de laquelle elle ne voulut pas recevoir des ordres; au reste
elle oit aussi corrompue que Pautreet n'avoit pas moins déna-
turs la puretẽ du Chrisſstianisms.
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Laisance généralo que produisit le oommeree, entriautres
effets salutairss, eut celui de procurer aux hommes plus de loĩsir
pour xréſléchix, loĩsix dont quelques esprits supérieurs et animẽs
VNMan amour pur pour la vorité proſitꝰrent, pour ré pandre des idéos
daines sur différents objets: wais le Chriſtianisme d'alors faisoĩt
un crime de la liberté de la pensée il avoit atriré dans sa sphero
ot son ressort tout ce qui regardoit Pusage de Vesprit et les rap-
ports ſociaux de homme, enfin il possedoit assez de pouvoĩr
Pour perscouter par le fer et le feu tout homme, qui pensoit plus
ib ement, et qui voyoit plus clair, comme il est constaté par le
supplice horrible de Jaan Huss (rôprésenté Tab. XIII. F. 39. omme
un exomple atterrant de la tyrannie spirituelle); vous eomprendro⸗
donc aisé ment, que la phi osophie, quãĩ se proposẽ surtout Neolai⸗
rer les es prits en rootifiant les erreurs, a dũ so trouver dans Leétat
le pPlus deplorable.
On avoit, il est vrai, une maniere deo philosophis, appelles
h ccholustique, parcequ'ello slenseignoit dans les écoles supẽ·
gJieures dont le nombre s'étoit multiplié déↄuis quelque terns;
wmais non seulement cette philosophĩe ctoĩit om pxuntce des Arabee,