Elat de la culture intellectuelle et des moëurs en géêndral.
—— aursz compris sans doute par ce qui vient d'otre dit,
que cꝰest principalement à FPaccroissement de population, que la
culturo doit uno nouvello vio. Quand le délire des croisades fut
passo, chaque état chercha à retenir ses habitants et à les occuper
utilement. C'est pourquoi Porigino de tous les arts, de toutes
les sciences et découvertes des siclos modernes, et des inventionſ
qui servent aux commodités de la vie, corncident à cette époque-
Le commerce, à peine éclos, ſit naitre des manufactures et des
fabriques et répandit Pabondance; lesprit humain, révoillẽ d'usa
long assoupissement, s'eſforqa de dissiper les ténébres qui l'é nvelop
poient: mais plus elles étoiont épaissies par le tems, plus il en
falut ponr les percer. IIest vrai que la eulture intellectuolle de
cette poriode manquoĩt encore de la regle d'un gout épurô; ·cepen⸗
dant un sentiment obscur du beau, qui se développa, indur
rement sur les moeurs, qui commencèrent à se depouiller de la
rouillo de barbarie; l'accroissement de population y contribuß
beaucoup, en rapprochant les hommes les uns des autres et en
causant ces frottements utiles par lesquels leurs faces rudes s
polissent. Au resto vous ne serez pas étonnés de quelques reste⸗
— * leæ
de ancienne barbarie, si vous considérez, que lignorance er