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Les Arabes, appellös aussi Maures, aſfoiblis de plus en plus
Par des partages, des guerres, et surtout par les délices du luxc,
purent plus empécher, que les Chrétiens vaincus en Etpeague
et eu Portugal ne ſecouassent leuxr joug, et ne formasſsent plutsi-
ears potits états indépendants. II ue resta à la ſin aux Arabes que
le royaumoe de Greuade. Ils en furent chassés, vers la ſu du
quinziems sibele, par Ferdiuand le Catholique; qui rẽunit toutes
les barties de Espagne en une seule grande monarchie. Mais
etto expulsion des Maures dépeupla le pays; et comme ses habi-
tants, trop paresseux et indolents pour embrasser de nouveldes
branches dindustrie n'en étoĩent pas moins avides de gain, ils
aUdrent, comme les Portugais, chercher la fortune au dehors; ce
U donna occasion à la découverte de PAmérique, que nous de-
vons Cakristoplis Colomb, ot qui ma paru assez intéressante, pour
méritor une réprésentation, (Tab. XII. f. 38) que vous prigre⸗
vos chers parents et précepteurs de vouloir bien vous oxpliquer.
Les habitants du Portugal, qui depuis 1159 forma un roy-
me particulier, s'appliquèêèxent de bonne heure à la navigation;
ile y ſtrent des progees marqués, surtout em proſitant des propris·
ds qu'on avoit reeondues a lVaiguille aimantẽe. Depuis cette épo⸗
We, les Portugais non seulement découvrirent toute la côté occi⸗
dentale de PAfriquo, ils trouvêrent même en 1498, cous la con-
dnito de Vasque de Gama, la route maritime aux Indes, oette
— chorchẽe depuis si longtems ot qui a donné une nouvelle
Un
oetion à tout lo eoinmerce.