ennes « espagnoles ss formbreut d'une maniere semblable“
83
—— le latin resta partout la laugne des églises et des éco-
ee nme en Alemagne, qui au reste conserva son langege pri-
ennes « espagnoles ss formbreut d'une maniere semblable“
83
—— le latin resta partout la laugne des églises et des éco-
ee nme en Alemagne, qui au reste conserva son langege pri-
ma ũs 6
—
eelle de la eour, du barreau, des écoles, ce quĩ leur valut Pavan-
e de pouvoir ſ'attacher plus étroltoment les nations subjugnées;
ear cyest la langue, mes chors, qui unit et qui sẽpare les natious,
la propristé la plus immédiate, la plus distinctive d'un
peuple; ai ou la lni ravit, soit par la ruse, soit par la force, il cesse
Nelors d'atre un pouple distinct et indépendant; il est près de
sa diſssolution, desqu'il se prête avec indifférence à Lintroduton
un langage étranger; et c'est potaquoâ chaque nation doit être
jalouse de consſserver ↄa langue, comme la plus prsdieuse possession
qu'olle ait, et ne consentir à aucun prix, à coe quelle soĩt sſup-
plautée. — Dans plusieurs provinces la langue des Romains se
ontondit avec les idiômes des habitants; et ce ne fut que dans les
asſses supérieures que se conserva la langue romaine pure que lon
ommengca à désigner par le nom do Ia latine.
Lorsque les mêmes provinces furentl inondéo7 d'un deluge
de peuples barbares, la laugue de ces peuples préövalut d'abord,
tant enstiitre amalgamee avec celles des pays subjugués,
Ae lſiuit par en former une nouvelle; c'est aĩnsi p. o. qu'en France,
——— des Franes se perdit, vers le milieu du neuviètane siecle, et
due son mſlat onna origine à la langue françoise; les langues
orig 3 8
ie et en Augleterre, oir le mlange de celui des Danois, des
Aglos
arrons et des Normands avecd Pidiôme du pays produisu une