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de Vantre. Dslors l'antorito suprẽme dir chef ne devoit plars se
borner au pouvoir militaireo; comme roi il avoit mainteuie
Fordre dans Vintérieur, tüche pénible dans laquelle il rendontra
bien des obstaoles de la part de la noblesse, et plus tard de la part
du clergé Cependant lo prince trouva un appui contre Puue et
Pautro dans la classe des artisans et des marchands, classe quri se
forma peu à peu par le développement de la population, et qui fut
extrômement favorisée par le gonvernement.
A mesure que les liens de lFassocdiation oivile se resserrereut⸗
il falut de nouvelles loix; mais ces loix aussi rudes que les peuples
qu'elles devoient régir, tres imparfaites surtout dans ce qui re⸗
garde la suretẽ personnélle, n'avoient gueres pour objet que
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lagriculture, les troupeaux et les paturages. — Dans la suite olles
fuürent tantöt modiftées et restreintes, tantôt éteudnes et mul·
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riplises; et lorsqu' enfin, par Porigine et le déeveloppement des
arts et des métiers, de Findustrie éet du commerée, la culture s0
cĩalo so trouva à peu près à la mõmo hatrteur -ou elle avoit été por⸗
tés chez les Romaius, alors, à côté des loix nationales, on iutro
duisit celles de Rome. Ce moôlange ne laissa pas d'entraaner de la
confusion, qui augmonta encore, lorsque les éveques eurent ex
empté le clergẽ de la jnrisdiction civiſo, ot que l'église eut —
propre législation, appellée le droit canon. Au roste les rois⸗
justice⸗
comme juges en dernier ressori, rendirant enx méêmes la
Les cas
et pour cet effer ils avoient des tribunatix ambulents.