ses graces, contracta la rouille de la barbarie. Quelques gramma- 9
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tüstes s'efforceront d'en prévenir la dé—ocadence entiere et la cor⸗ ——
ses graces, contracta la rouille de la barbarie. Quelques gramma- 9
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tüstes s'efforceront d'en prévenir la dé—ocadence entiere et la cor⸗ ——
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ruption; mais la beauté d'une langue se trouve dans le rapport le 4
Plus intimo avec la culture intellectuelle du peuple, dont elle est
Porgane; elle dépend du goũt et de la délicatesse du sentiment,
qui ne s'apprennent ni par la grammaire, ni par les dictionnai-
res; vous sentez donc, mes chers, que tous ces éſforts devoient
ẽtre inutiles.
es arts plastiques, la sculptùre, la peinture, la gravure
nous font voir une plus triste décadence, et quoique ome, Pasyle
et le réfuge des artiſtes grecs, cultivät encore ces arts, déjà sous
Constantin le Grand on n'y trouva plus d'architecte, qui fũt ca⸗
pPable d'exécduter un arc de triomphe. La peinture ny avoit jamais
atteint un dögré supérieur de perfection; jugez si elle a pu faire
des progrès sous des circonsſstances si peu favorables. L'architectu-
re ðy soutint plus longtems à une certaine hauteur, elle était plus
donforme au goũt des Romains, aussi en trouvons-nous cucore
dans cette periode de vrais chefs -d'oeuvre, tels que les temples
de Mules-César et d'Auguste, celui de la Paix, dédié par Vespasien,
celui de Plotine qu' Adrien ſit ériger à Nimes, eto. enſin les Ro-
mains eurent dans Vätruve un des premiers auteurs théoriques qui
ait écrit sur cet art. Pour les arts mécaniques, je m'en rapporto a
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qui a étẽ remarqué cĩ· dessus; après la décadenoe de FPindustrie
en Phénicie et en Grèdo, les Egyptiens y excellèrent; ils fabri-
Uerent toutes sortes d'etoffes en lin et en soĩe; de beaux vases de