La philosophie, ou bien un certain esprit de réfloexion, qui
tend à dissiper les nuages du préjugé, à oombattre Pautorité usur-
Pée de Phabitude et de Péducation, et à chercher en tout des
principes et des fins, cet esprit, dis-jo, qui par les Romains se
tépandit et se généralisa plus que les autres sciences, prépara
Partout un accueil favorable au Christianisme, et en seconda puis-
damment la propagation.
Si la culture des Romains ſit faire moĩns de progrès à la phy-
eique et à Phistoire naturello, elle contribua beaucoup à la per-
koction do la médecine, qui, trouvant assez d'occupation dans les
effets d'un luxe toujours croissant, et d'une mollesse devenue ha-
bituelle, étoit d portéo de senrichir des plus belles expériences.
Lo plus fameux médecin de lantiquité, après Hippocrate, fut
Galien, qui vecut vers Pan 190. de notre ore. En portant dans
on art le flambeau de la philosopkie, Galien sut réunir toutes les
oxperiences des sieclos passés en un systeme harmonieux; malgreé
dela on se servit oncore longtems après lui do roemedes inventés et
aceredites par la superstition.
Lbhistoiro, quoiquo ressexrẽẽ dans une sphdro troite, et
F n ———
wéẽtendant gueres ses recherchés au-dela des nations cultivées, se
montra encore, sous les premiers empereurs, dans un bel éelat:
nous trouvons, dans oette periodo, d'excellents hĩs torions tels que
——
——
—