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nuages, son application au culte restreinte aux sens et par là im-
parfaito, que chez les Juifs, comme chez les patens, la vertu ne
consistoit presque qu'en actions, ſsans corriger Vintèrieur de Vhommeé-
c. à d. les sentiments du coeur, les idées religieuses, mêôme che—
oe peuple, le mieux instruit de tous, avoit besoin d'une réforme-
et quoique cette réforme fut rédoutée par plus d'une raison, cepen-
dant les Juifs étoient le seul peuple dont elle put partir; les opint
es de ses aſeux, y avoient préparô les
ons religieuses transmis
— — — de rélechir sur cette idéée la lu-
es prats qua n'avoient besoim que de T6éHechar s ur cette adée La
miere dont ils étotent déjàâ éclairés.
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Jéẽsus-Christ, envo
é du ciel pour être le libérateur du gente
J 8
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humain, sée chargea de cette eutreprise aussi grande que salut
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Il fonda une nouvelle réligion, qui, proſitant des progrès que
prit humain avoit déjâ faits dans la connoissance et La
lPetre sSuprôme, insista sur la pnreté du coeur, et sur ladoration
de dieu en esprit et en véritᷣ. Elle mit en écvidence himmortalits
de FTame et une vie future, elle prôcha une charité universelle, ge
embrasse tous les hommes comme des frèêres, sans distinction de
peuple et de rang, olle déclara, que Dieu, qui est la charitẽ in⸗
ſinie ot le pore com mun de tous les hommes, ne demande pas d
uu
sacriſices saunglants, mais un sentiment filial, une ame pure-
a
coeur sincere et ennemi du vice. Ceétte réligion, pour erre