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y auroit beaucoup à dire sur la peinture et la seulpture
quã dans oetto période furent portôes par les Greos à leur plus haute
perfoction; mais los limites étroites, dans lesquelles je suis res-
sorro pour mon sujet, ne me permettent que de vous oiter les
noms de quelques- uns des prĩndipaux artistes. Parmi les architectes
NHermogène et Phidias tiennent le premier rang, le dernier fut
ausai grand seulpteur, wais il fut surpass dans cet art par Praxi-
tele. La peinture reconnut Apolle pour son plus grand maãtre·
Lorsque les arts commencdrent à déchoir en Groôce, ils eontimuè-
rent encore à fleurix à Rome; mais comme les Romains n'honore⸗
rent pas les arts par un goũt éclaire pour le beau! mais par fau
taisĩie, ou par ostentation, ou par une espece de luxe, les arts
ntoient cultivées chez eux que par des mañtres Grèos, à Pexception
4Ae Farchitecture, celui de tous- les arts qui avoit Le plus dꝰana-
esprit des Rowains, et qui mômeè dans les périodes sui⸗
logie àl
hez eux des chefs-d'oeuvre dans le genre sublime-
vantes a produite
Tant de lumieres acquises dans le cours de cette poriode⸗
cetto puretẽ du goũt, ces raſſinements du luxe, cetto élégance des
manidres qui la distinguent des siscles préoédents, enfin la grande
endue donnée au commerce, oe grand promoteur des arts môcha⸗
niques, nous font préösumer que ces arts s'y sexont et multiplios et
perfeetionnẽs dans une progression analogue.
an⸗
Le commorce des Pliéniciens ayant été détruit par Alex
les
dre; comme celui des Carihaginois le fut par les Romains,