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erate qui vécut dent ans après Iui. Ce philosophe, Athénien de
—04 naissance, abanudonnant le domaine indertain du monde invisible,
—J borna ses méditations aux préceptes de la morale, et aux devoirs so-
ciaux, il Pappliqua surtout à rectiſier les idées vulgaires sur Pôtre
suprèmo. Ce qu' on n'avoit pas fait avant lui, Platon, disciple de
Socrate, osa le tontor, il entreprit de réduire en un syſtàme harmo-
nieux les connoissances et les préceptes de ses prédécesseurs. Il n'y
réussit gueros, au moins fut il surpasseẽ par Aristote, son disciplo,
qui, ayant donné une nouvelle formeà toutes les parties de la goi⸗
ence philosophique, a eu le bonhour unique de dominer, pen-
dant près de deux mille ans, sur lesprit humain, d'ôêtre révéré par
tous les philosophes des sidcles posſtérieurs comme leur maitre et
J— leur oracle. La doctrine morale fut développée et porfectionnéo patr
—J00— Zénon, fondateur de la secte stoicienno, dont le système trouva
— beaucoup d'accueil parmi les Romains,
Mais quoique la philosophie so format en Grece, et qu'elle sy
—4— édleväat même à une certaine perfection, elle resta toujours l'apa-
nage d'un petit nombre, et ne porta pas tous les fruits, qu'on en
pouvoit attendre. Je ne vous donnerai que deux causes de ce phö
nomdne. La premiere est dans la nation qui, par sa röligion, ses
moéurs, et ses institntions, étoit puissamment entrainée vers la sen-
sualité,, la seconde est dans les philosophes, dont les bizarreries⸗
lesprit de parti, les basſsesses à lPégard des grands les rendoient —
—3 moprisables qu es timabl es. Les Romaius, au dontr aire 2 accuei