philosophie pure, comme tant d'autres sciences. I
Dans Penfande du genre humain pour étre honoré du nom
deun sage il suſſisoit qu'on prêchât une vGérité morale, ou quon 9
philosophie pure, comme tant d'autres sciences. I
Dans Penfande du genre humain pour étre honoré du nom
deun sage il suſſisoit qu'on prêchât une vGérité morale, ou quon 9
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redigdrent en une espoee d'ordre et de systeme, et en rectiſtant
des orreurs, en suppléant à ce quꝰil y avoit de défectueux, par les
— krnits de leur propre étude ot mẽditation, ils parvinrent à eréer ve
Possedât quelques connoissances au-dessus de la portés du commun
des hommes. Tols furent oeux quꝰ'on nommoit les sept sages do la
Grèce, dont la sagesse tant vantée so réduisoit àla prudence so- 9
diale et civile, à moins qu'on n'exdepte Thalès, qui paroit avoir
bossodo quelques connoissances en astronomie. Un de ses contem-
Porains, nommé Esope, enveéloppa la sagesse de fables ou d'apo⸗
logues conformément aux besoins et au goũt de son sieole. Danus
suite on sentit de plus en plus que toute sagesss humaine n'est
Roimparfaite et défectueuse; ainsi, renongant au nom prsomtu⸗
ux de sage, par modestie on prit celui de Philosoplio, c. a. d., amũ
de la sagesse.
Un des plus célebres Philosophes de la Grèce, Pythagore quĩ
—J vers Pan du monde 3470. avoit puisõ sa sagesse en Phénicie,
w Egypte et ſen Chaldéo; mais, en affectant le mystere de la philo-
dophie orientale, il trouva peu d'acoueil chez les Grecs, ses com-
batriotes, ce qui le détermina à se transporter dans PItalie inféri-
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re où il fonda une école. Son möérite n'égala pas celui de So-