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des animaux, ni contre des KLommes innocents; au contraire les
jeux des Greces tendoient tous à former Fesprit, a donner de la vi⸗
gueir et de Pagilités au corps. Je passe sons silence, comme moins
intéressants, les jeux Tsthmiques qui se célebroſent près de Corin-
thoe, les jeux Néméens et Pythiques qui se donnoient les premiers
en Arcadie, les autres pres de Delphes; mais je m'arréterai quel-
quos moments aux jeux Olympiques, comme aux plus importants-
aſen de vons montrey combiem la cultureé ét la civilisation des
Grees ont éto redevables hoette institution.
Los jeux Olympiques prirent origine sitr la fin do la période
précẽedente, Fan 776 avant —Jesus-Christ, par conséquent 25 ans
avant la fondation de Rome. On les célebroit de cinq ans en cinq
ans, et ils attiroient tonjours, de touteés les contrées de la Gröce, un
graud concours d'hommes de tout âage et de tout rang dans Je voi-
sinage d'Olympie, ville du Peloponnese, HLied de leur célébration
dont ils ont regu le nom. C'étoit dond une fôte, qui rass e bloit
en quelque sorte toute la nation, qui lui servoit de lien de ré
union; car tous les diſférents peuplos qui la composoient y com-
muniquoient, s'y concertoient sur leurs intévêöts cdommuns; on
formoit des alliances, des confédérations, et iin Grec étoit des
honore et letri, lorsqu'un arrôt du tribunal suprème de la Grèce-
celui des Amphictyons, le privoit de Phonneur d'assiſster aux
joux Olympiques.
Ces jeux, indépondamment des exeroices du corps, se propo—
soiont un but bien plus élevé, celu de deévelopper et deneourage