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de trente siecles, avoit recueilli un trésor d'expériences et de lumiè—
res dont la xéseun ⏑ν un senl foyer ne ponvoit pas étre
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à un esprat vit et ay tion ẽetxoite
ide dünstruction. 2) La circonscri]
du territoire de la Grèce, en empéôchant ses habitants de 'éten
dre au loin, favorisoit la population; or, la population sert à mul⸗
ripliex et à perfeotionner les branches d'industris; la difſſculté é
subsister excite au travail, et reveille le gsnie des inventions, les
moyons de subsistance et les avaux multiptiés font nattre labon-
dance; Fabondance amtne le loisir; le loiüsir fait éclorre les duvra—
ges d'esprit; aussi la grande population doit-elle contribnen à Léle-
gance des manieres et à la politesses des moeurs; çar, plus les hom⸗
mes sont rapprochés et serrés, pour ainsi dire, plus ils se dégour-
dissent et se polissent réciproquement. 5) La nature du sol de la
Grôee, qui, renfermaut des contrées fertiles ot riantes à cote de
andes et de déserts arides, invitoit Factivité du cultivateur à des
améliorafions. 4) Le climat, dont la température réunit la chalent
nécessaire pour conserver aux nerfs leur mobilité et loux lritabi-
lité, à ce degré de fraichsur, qui provieat la parese et le rel
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ment, olimat, en un mot, sous lequel toutes les factultäs de Famme
ont un jeu libre et; pour ainsi dire, ung activite innée. 5) Le
commerce, facilité par la situaftion de la Grede suꝝ les conſins des
trois parties du monde et an centre du globe connu. Je sais, quę
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e commerce winftue pas directement siur la cultnre supérienre
Lesprit, mais il peut la seconder de plusienrs manieres, soit, e
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vrécueillant aisẽ ment les lumidres et les expériences des pays Go