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nous oceuper de leur histoire et d'y donner une atteution partien⸗
lidre moins à canss de cet esprit et de cette politique, qui souvent
ont deshonoré le nom romain, quꝰà canse de FPinfluence quo cotte
nation a eue sur la oivilisation de tout le gonre humain.
Nous avons déjàæ remarqué que l'Italie a éaté habitée, dans les
tems les plus reculés, par des hordes sanvages, que les Btruriens
ont joui les premiers des bienfaits de la civilisation, que des colo⸗
mes trangeres, grecques surtout, sont venues se fixer sSucces sive-
ment danus cette presqu'ile, que la fondation de Romse date de la fin
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la période prédédente et peut-ßtre méme d'une ſpoque antérieure.
Romulus fondateur de cotte ville, d'après Popinion commune, en-
leva le sceptre à son grand-onole Amulius, pour le mettre entre
ẽs mains de son grand-pere Numitor; il s'en empara lui mome
apros Ia mort de celut · ci; ayant bâti Rome, il donna à ce nonvel
ctat ane donstitution particulièxe qui fut perfectionnée par Numa
on zuccesssur. Conmns la llo naissante manquoit d'habicants,
Romulus y ouvrit un asyle à tous les vagabonds ét à tous les crini-
nmels, qui ne tarderent pas à sy rendre en foule, et qui par ordre
(au moins de Faveu) de leur roi, enleverent des femmes aux Sa—
bin⸗
leurs voisins. C'iest ainsi que Vétat romain ſit prẽsager des
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a naissance ce que le monde devoit en attendre; et, il faut Pavouer,
Romains sont restõs ſideles à leur caractere primitif, rarement
ont ⸗ — —
it⸗ il démenti leur glorieuse origine: exercer la rapine, le pillage,
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bjuguer et exterminer des nations, voilà quel a toujours été le bur